mercredi 21 décembre 2011

A question I wish to ask you on culture

Being cultured -i mean cultured classically, like fondness for Shakespeare's sonnets or love of Haydn's symphonies- maybe used to be cool and hip, now it's considered old, self-indulgent and cheesy. And contrary to the values of 68, which were founded on cultural premises - amid very different ones. Is the 68 movement guilty of the cultural degradation we see today ? And by cultural degradation I mean that a fundamental part of the past was forgotten - not that all contemporary art is degraded.
It would be curious to investigate on the perception and image contemporary art has on the masses. Let's not forget that part of the contemporary art project is anti-elitist and directed towards consumers - hence the importance of pop art.

1 commentaire:

  1. C'est une interrogation légitime, je pense aussi que mai 68 a influencé pas mal la particularisation des intellectuels, et l'exclusion de ces derniers. Beaucoup de gens ont gardé de 68 le laxisme. A l'époque, il s'agissait d'acquérir un peu plus de souplesse (conditions de travail, condition de la femme...), mais beaucoup de parents, alors enfants en 68, ont inculqué une éducation beaucoup plus laxiste, désinvolte, irresponsable. Alors que les valeurs étaient autrefois centrées sur la famille, les libertés individuelles ont pris le pas sur la cohésion collective, faisant naître beaucoup d'évolutions positives, mais allant malheureusement de pair avec un recentrage sur l'égo, et non sur le devenir de sa progéniture. (quand on fait des gamins, on est quand même responsable). Est révolutionnaire celui qui est en adéquation en pensées comme en actes. Ce ne fut pas le cas pour nombres de familles... Il n'y a pas que mai 68 qu'on pourrait blâmer... Certes, cela a généré une certaine libéralisation des médias aussi, et la part de responsabilité des médias dans le désastre culturel et critique des nouvelles générations est réel. Le culte de l'égo boursouflé, de l'image à tout prix, la pression exercée sur nos jeunes générations engendre des petits monstres d'égo. Alors développer un esprit critique ne semble pas la priorité. Que dire de la responsabilité de l'école qui elle-aussi fait l'apologie de l'égo (être le meilleur, écraser les autres, réussir aux examens sans même comprendre la teneur de ce qu'on ingurgite). Trop d'image, pas assez de profondeur, on touche les gens avec des choses animales, bestiales, bêtes, à la surface. Ce n'est pas hype que de se poser des questions... voilà le problème.

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